Histoires de séances
Vous trouverez ici des récits de séance issus de mon expérience afin de vous éclairer sur les différentes possibilités d'interventions et de résultats.
Les séances sont riches d'informations, de datations, d'émotions, de rééquilibrations,
MAIS les grandes lignes sont uniquement exposées pour préserver l'anonymat des personnes reçues.
La petite fille aux béquilles
Une petite fille de 9 ans se présenta accompagnée de sa mère et de sa petite soeur, deux béquilles soutiennent son petit corps. La maman prend la parole pour m'expliquer la situation, les yeux gros de tout ce qu'elle retient, j'ai en face de moi une femme forte, "trop" même. Malgré les examens médicaux, rien n'est trouvé quant à la douleur de sa jambe droite (du pied jusqu'à la hanche).
Nous passons à la séance, au fur et à mesure est mis en lumière cette croyance "Je ne fais pas bien les choses". Nous utiliserons notamment un protocole en lien avec la culpabilité - "je mérite de souffrir".
Lorsque nous terminons la séance, elle se relève et me dit qu'elle ne sent plus les pointes dans son pied.
Au moment de partir, sa mère lui tend ses béquilles et c'est alors qu'elle les refuse et repart en marchant sur ces deux jambes.
Je reverrai cette petite fille un mois plus tard, elle n'aura pas retouché aux béquilles.
Et si je croyais en moi ?
Je découvre une jeune femme de 25 ans aux magnifiques yeux bleus, il se dégage d'elle une aura d'une grande douceur, presque enfantine, un vent de fraicheur qui vous fait du bien!
Elle m'explique que depuis la covid elle vit des phases de dépression, la relation avec son compagnon n'est pas dès plus satisfaisante et surtout qu'elle ne s'écoute pas et qu'elle le sait. Intéressant, je suis piquée de curiosité! Qu'interdit cette jeune femme de sa propre écoute?
Le corps nous renvoie à sa vie foetale et l'équilibration principale de la séance est "Unité cranio-sacré".
Il s'agit de ré-informer son inconscient à cette période de vie, en libérant le stress cristallisé à ce moment là ainsi que de retrouver l'unité et plus précisément de se sentir "en sécurité dans l'unité".
Lors de la seconde séance, elle me raconte avec enthousiasme les bienfaits de la première!
Elle m'annonce "Je suis capable de vivre sans lui", après avoir acté une séparation, ils se sont remis ensemble suite aux changements de ce dernier. Mais! Elle sait, elle sait que dorénavant elle peut être seule, dans son unité.
Pour cette séance nous travaillons alors pour soutenir l'idée de se choisir.
Lorsqu'elle revient pour sa troisième séance elle m'annonce que la séparation est actée. La jeune femme rayonne, elle s'est choisie et reprends les rênes de sa vie. Cette dernière séance visera à libérer des mémoires transgénérationnelles afin de lui permettre d'avancer sereinement dans sa nouvelle vie.